Histoire et patrimoine

L’histoire de Fontaines-en-Sologne et ses habitants

Retour en images de l’histoire et la vie quotidienne de Fontaines-en-Sologne et de ses habitants. Ce film est issu du DVD « Berdigne-Berdogne 6 septembre 2009 », réalisé par l’Union pour la Culture Populaire en Sologne.

Quelques villageois ou visiteurs célèbres à Fontaines en Sologne

Ne sont retenus que ceux dont la présence est attestée par des écrits.

 

Hugues le Grand (vers 898-16 juin 956 à Dourdan).

Descendant au 6ème degré de Charlemagne. Duc des Francs marié 4 fois .Fait vice-roi par Louis IV
d’Outremer.
On a la preuve de sa présence à Fontaines par un acte qui ratifie la donation d’une chapelle par un de ses
proches au monastère tourangeau de Saint-Julien en 938 ou 939 . Cet acte a été rédigé dans le village
qui se nomme Fontaines « villae quae decitur Fontanas » que Jacques Soyer, chartiste et archiviste du
Loiret, a identifié comme Fontaines-en-Sologne.
Hugues le Grand est le père d’Hugues Capet qui, contrairement a une croyance locale n’est pas né à
Fontaines mais à Dourdan. Il est cependant possible qu’il soit passé à Fontaines puisque son père y tenu
sa cour.

François 1er (1494-1547).

Roi de France à la mort de Louis XII en 1515.
Sa décision de construire Chambord en a fait un visiteur régulier de la commune sur le trajet de
Romorantin où il a souvent résidé vers Chambord et Blois. Ses passages sont attestés par son carnet de
route qui relate au jour le jour tous ses déplacements.

Le cardinal d’Aragon ( 1475- 1519)

Cardinal proche de Charles Quint. En 1517- 1518, son voyage à travers l’Europe l’a amené à passer par
Fontaines qu’il cite dans son carnet de voyage rédigé par son secrétaire de Béatis. »
« Partis de Blois après dîner pour souper à Romorantin, nous sommes passés par Fontaines à mi- chemin,
un village dont les logements sont bons »

Paul Boesnier de l’Orme (1724-1793)

Né à Blois dans une famille aisée, il devient Maître particulier des Eaux et Forêts de la Généralité
d’Orléans. Cela lui permet d’acquérir le château du Gué la Guette. Il sera maire de Blois de 1769 à 1773.
Célibataire, il recueille sa nièce qui va épouser Adrien Gauvilliers. Celui-ci deviendra maire de Fontaines.
Il va consacrer beaucoup d’argent à la réfection du château et à l’amélioration des terres du domaine.
Mais, à l’époque, il est surtout un économiste reconnu , proche de Diderot et d’Alembert et qui fréquente
les salons parisiens.
Il est l’auteur de 6 ouvrages principaux reconnus à son époque mais tombés dans l’oubli aujourd’hui. Le
plus connu est paru en 1775 : « De l’esprit du gouvernement économique ».

Geoffroy Chodron de Courcel (1912- 1992)

Né à Tours, il est l’héritier d’une lignée d’industriels, de militaires et de serviteurs de l’État. Son grand-
père, ambassadeur à Londres, a acquis la Ravinière en 1924.

Docteur en droit, admis au Quai d’Orsay ,il entame une carrière diplomatique à Varsovie et Athènes. En
1939, il est mobilisé au Liban puis rejoint le général de Gaulle comme officier d’ordonnance. Refusant
comme lui l’armistice, il le suit à Londres et participe à tous ses voyages en Afrique et au Levant. C’est là
qu’il rejoint le 1er

régiment de spahis et participe à toute la campagne d’Afrique. Rappelé par de Gaulle, il
doit organiser la France libérée comme Commissaire de la République avant de reprendre sa carrière
diplomatique à Rome, en Afrique du nord, à l’OTAN. En 1959, retour à la politique comme Secrétaire
Général de l’Elysée avant de reprendre la diplomatie comme ambassadeur à Londres et enfin comme
Secrétaire du Ministère des Affaires Etrangères, plus haut grade des diplomates. En 1975, il prend la
présidence de l’Institut Charles de Gaulle et meurt le 9 décembre 1992 . Il repose au cimetière de
Fontaines dans le carré de la famille aux côtés de son épouse.

Elisabeth de Miribel (1915-2005)

Née dans une famille de l’aristocratie militaire, elle est l’arrière petite fille du Maréchal de Mac-Mahon,
président de la IIIème République.

La famille de Mac Mahon a acquis le château des Hayes, c’est là son lien avec notre commune où elle ne
fait que des courts séjours.
Au début de la Seconde guerre mondiale, elle se retrouve à Londres où elle est contactée en juin 1940 par
Geoffroy de Courcel, ordonnance du général de Gaulle qui a refusé l’armistice. C’est ainsi qu’elle est
amenée à dactylographier le célèbre discours du 18 juin 1940. Elle remplit diverses fonctions au service
du général au Canada, en Algérie, en Italie, en Angleterre. Après la libération elle devient responsable du
service de presse du gouvernement avant d’entrer pour quatre ans chez les Carmélites. Suit une carrière
diplomatique en Suisse, au Maroc, au Chili, en Autriche et en Italie. En parallèle, elle déploie une intense
activité littéraire avec des traductions et des biographies de personnages religieux.

Albert Pigasse (1887-1985)

Né à Albi, il est docteur en droit. Il s’intéresse très tôt au monde de l’édition et devient conseiller de
l’éditeur Bernard Grasset puis fonde la librairie des Champs-Elysées et les Editions du Masque
spécialisées dans le roman policier qui connaissent un grand succès.
En 1946, il acquiert le domaine de Montgenet qu’il occupera jusqu’à sa mort. De nombreuses
personnalités vont alors défiler à Fontaines. Entre autres, Georges de Caunes, Pierre Sabbagh, l’auteur de
policiers Exbrayat dont un roman a pour cadre Fontaines et Bracieux. La visiteuse la plus célèbre est sans
doute Agatha Christie qu’il a fait découvrir aux Français.
En 1971, le film Raboliot de J.M. Coldefy est tourné à Montgenet.
Après sa mort à 98 ans, il repose au cimetière de Fontaines.

Fontaines-en-Sologne

Commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Localisée au centre-est du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Grande Sologne », vaste étendue de bois, d’étangs et de prés aux récoltes médiocres. Elle est drainée par le Conon et par divers petits cours d’eau.

L’occupation des sols est marquée par l’importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d’intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l’orientation technico-économique de l’agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l’instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d’exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 18 en 1988, à 23 en 2000, puis à 19 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre bâtiments portés à l’inventaire des monuments historiques : la maison la Communale, inscrite en 1949, l’église Notre-Dame de Fontaines-en-Sologne, classée en 1910, une maison à pans de bois, inscrite en 1949, et une maison du xvie siècle, inscrite en 1948.

Petit village situé à une demi-heure de Blois, ayant pour coeur une magnifique église immense de par sa hauteur.

Fontaines-en-Sologne est connu dans la région pour ses fraises, spécialité qui a pu faire découvrir le village à de nombreux touristes. Quelques criées aux fraises sont d’ailleurs toujours organisées au cours de l’année. Une criée qui reste typique de par sa pratique, le plus offrant se doit d’être aussi celui qui a la voix qui porte le plus…

 

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